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L'influence des drogues sur la créativité artistique
L'influence des drogues sur la créativité artistique
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7 février 2012

Expérience d'Henri Michaux peintre et écrivain

nakov-michaux 

« Explorateur de l’inconscient et du rêve, Henri Michaux(1889-1984) tenta , par l’usage de stupéfiants ( mescaline, LSD) , des voyages intérieurs en quête de rupture avec le temps et l’espace ( Misérable miracle, 1956; L’infini turbulent, 1957), mais aussi d’une intime et exigeante connaissance de l’esprit.
A partir de 1955, il exécute de nombreux dessins sous l’emprise de al mescaline qui rendent alors directement compte de ses états psychiques »  ( Le petit Robert des noms propres , 2002)
 
 
 
 
 
 
•L’expérimentation de la mescaline , (commencée en 1954, à l’âge de 55 ans ) a permis à Henri Michaux de conjuguer la pratique de l’écriture et du dessin . Cette expérimentation permet aussi de retrouver l’attrait de Michaux pour la médecine et en particulier la psychiatrie(  il a assisté à de nombreuses fois et dans de nombreux pays à des présentations de malades dans des asiles ) . Ces expérimentation se déroulaient avec l’aide d’un médecin, en calculant précisément les doses ingérées, et en notant ou en dessinant ses impressions. Il s’agit d’une approche scientifique de ces substances psychotropes ( substances possédant une propriété ou l’action se fait principalement sur l’activité cérébrale .Michaux expérimenta également le LSD et la psilocybine (champignons hallucinogènes) et de la création artistique qui peut en découler .
sorel127200866028_art(Dessin mescalien de Michaux)
 
 
 
 
 Extrait de son livre   
•« Lancées vivement en saccades, dans et en travers de la page , les phrases interrompues, aux syllabes volantes, effilochées, tiraillées, fonçaient , tombaient , mouraient , leurs loques revivaient, repartaient, filaient, éclataient à nouveau. Leurs lettres s’achevaient en fumées ou disparaissaient en zigzags. Les suivantes, discontinues pareillement , continuaient de même leur récit troublé, oiseaux en plein drame auxquels des ciseaux invisibles coupaient les ailes au vol. […] Comment dire cela ? Il aurait fallu une manière accidentée que je ne possède pas , faite de surprises , de coq-à-l’âne, d’aperçus en un instant, de rebondissements et d’incidences, un style instable, tobogant et babouin .. » Misérable miracle, avant propos, 1956
 Miserable-Miracle-by-Henri-Michaux
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